L'année 2009 aura été une année de transition et de préparation. Les nouvelles municipalités élues en Mars 2008 se sont mises en place et leurs différents projets ont été exposés. De son côté, la Communauté des Communes (CdC), très largement réorganisée en interne, a pris une autre dimension face à deux échéances majeures: l'arrêt du péage au pont programmé pour fin 2011 et l'élaboration du ScoT, à finaliser pour la même date. Ajoutons aussi la mise en place, pour au moins deux ans, d'un nouveau Conseil de Développement.
Votre association, qui accompagne depuis 55 ans l'évolution de Ré dans tous les domaines, est au rendez-vous et suit de près ces étapes successives. Le fait que 7 maires de l'île nous aient fait l'honneur et le plaisir d'assister à notre Assemblée Générale du 14 Août à Ars est à la fois un témoignage et un soutien à notre action. Nous les en remercions.
L'amendement voté par l'Assemblée Nationale le 22 Septembre 2009 autorisant le déplafonnement de l'écotaxe pour qu'elle se substitue au péage constitue un premier résultat concret.
Les services de l'Etat ont préparé un document: « Porter à Connaissance», qui sert de premier support au futur SCoT. La CdC a confié à un cabinet spécialisé (Terres Neuves) l'élaboration d'un diagnostic préparatoire au SCoT. Elle a désigné votre association pour participer à titre consultatif au Comité de Pilotage en charge de la rédaction du rapport final SCoT et qui sera menée durant l'année 2011, avant sa validation et sa publication prévue courant 2012.
Deux réunions (3 et 24 Novembre 2009), organisées par la CdC, auront permis aux associations d'exposer leur position et leur point de vue. Enfin, le Conseil de Développement a initié une réflexion de fond sur les quatre thèmes suivants: activités primaires, logement, transports et déplacements et label "Pays d' Art et d 'Histoire". Ce dernier sujet étant animé par votre association.
Pour nous, le mot d'ordre est responsabilité et implication. Dans la continuité de nos actions passées et des résultats obtenus, nous nous devons d'être présents, vigilants, constructifs. Pour ce faire, il nous faut être informés ce qui implique la préparation de dossiers, la participation aux réunions, des décisions collégiales et des actions sur le terrain. Nous avons ainsi tenu un stand durant la journée des Associations du 14 Septembre à La Flotte, avec des contacts et des discussions. Une bonne ambiance, un événement convivial. Nous prévoyons de faire le point sur les actions en cours en Février 2010 au cours d'une réunion d'information ouverte à tous.
Pour mener à bien nos objectifs, nous avons besoin de vous. D'abord, soyons terre à terre: de vos cotisations ! Et de nouveaux membres, car notre influence est directement liée à notre effectif et il faut aussi compenser les départs naturels. Il faut recruter et on peut faire plus. Vos avis et opinions aussi sont nécessaires; le débat et les questions durant notre AG en sont un bon reflet. Le moment est propice et 2010 verra apparaître de nouvelles orientations pour Ré. Ne ratez pas, ne ratons pas ce moment. Prochain arrêt,...dans plus de dix ans.
Ré va entrer dans une période d'assoupissement climatique. Il y a parfois des instants magiques au retour du Printemps. C'est ce que je souhaite pour le début d'année prochaine.
Très bonnes fêtes de fin d'année à tous !
Pierre Bot
dimanche 3 janvier 2010
2012: Le péage est mort, Vive l'écotaxe !
Le péage en vigueur jusqu'à présent était lié à l'emprunt fait pour la construction du pont et doit s'éteindre après la fin du remboursement de cet emprunt, soit en 2012.
Une écotaxe est tout simplement une taxe visant à financer la protection de l'environnement contre les nuisances résultant de la fréquentation touristique, mais aussi de la nature (protection des côtes). Cette écotaxe existait déjà mais plafonnée à un niveau trop faible à la fois pour disposer de crédits suffisants pour protéger efficacement l'île de Ré et pour limiter le trafic automobile à l'entrée dans l'île. Ce n'est pas une taxe spécifique à l'île de Ré et elle pourra être mise en œuvre en d'autres lieux.
Le principe du déplafonnement de l’écotaxe voté le 22 septembre dernier par les députés et qui, nous l’espérons, après le sénat aura son décret d’application, donne à l’île de Ré des perspectives très positives.
A un moment où les collectivités territoriales ont des moyens revus à la baisse et sont obligées de retarder certains projets malgré des hausses d’imposition locale, une recette utilisée essentiellement à la protection de l'environnement apparaît comme une bouffée d’oxygène. Cette nouvelle recette va donner à la Communauté de Communes de l’île de Ré des moyens qu’elle n’aurait jamais eus par le jeu normal des impôts existants.
Elle a en outre été soutenue par toutes les associations d’environnement de l’île qui ont vu dans cette future recette, l’occasion de réalisations qui font aujourd’hui cruellement défaut ce qui parfois accroit le déséquilibre entre le nord et le sud.
Il est prévu dans la loi qu'une part de l'écotaxe puisse servir à améliorer les transports. Un consensus existe pour que soit enfin étudié et financé un réseau de transports en commun efficace et propre, reliant les communes pour une population résidente à l’année. Il faudra aussi rendre plus facile le passage du pont sans voiture pour inciter non seulement les visiteurs de courte durée, mais aussi les résidents permanents ou secondaires, à moins utiliser leur véhicule personnel. Nous devrons tous revoir nos comportements et ne pas compter uniquement sur les autres.
Mais l'essentiel de l'écotaxe est destiné à la protection de l’environnement. Etant donné les étendues de côtes, de marais et de bois à entretenir, c’est un programme à long terme que vont devoir préparer les responsables accompagnés par des spécialistes, pour protéger efficacement nos côtes et revitaliser les nombreuses surfaces laissées à l'abandon (marais, friches agricoles, bois ...).
Un grand merci aux élus, Dominique BUSSEREAU et Lionel QUILLET en tête, qui ont soutenu et présenté ce projet avec succès à l’Assemblée Nationale.
Et maintenant , au travail !
Guy Cochin
Une écotaxe est tout simplement une taxe visant à financer la protection de l'environnement contre les nuisances résultant de la fréquentation touristique, mais aussi de la nature (protection des côtes). Cette écotaxe existait déjà mais plafonnée à un niveau trop faible à la fois pour disposer de crédits suffisants pour protéger efficacement l'île de Ré et pour limiter le trafic automobile à l'entrée dans l'île. Ce n'est pas une taxe spécifique à l'île de Ré et elle pourra être mise en œuvre en d'autres lieux.
Le principe du déplafonnement de l’écotaxe voté le 22 septembre dernier par les députés et qui, nous l’espérons, après le sénat aura son décret d’application, donne à l’île de Ré des perspectives très positives.
A un moment où les collectivités territoriales ont des moyens revus à la baisse et sont obligées de retarder certains projets malgré des hausses d’imposition locale, une recette utilisée essentiellement à la protection de l'environnement apparaît comme une bouffée d’oxygène. Cette nouvelle recette va donner à la Communauté de Communes de l’île de Ré des moyens qu’elle n’aurait jamais eus par le jeu normal des impôts existants.
Elle a en outre été soutenue par toutes les associations d’environnement de l’île qui ont vu dans cette future recette, l’occasion de réalisations qui font aujourd’hui cruellement défaut ce qui parfois accroit le déséquilibre entre le nord et le sud.
Il est prévu dans la loi qu'une part de l'écotaxe puisse servir à améliorer les transports. Un consensus existe pour que soit enfin étudié et financé un réseau de transports en commun efficace et propre, reliant les communes pour une population résidente à l’année. Il faudra aussi rendre plus facile le passage du pont sans voiture pour inciter non seulement les visiteurs de courte durée, mais aussi les résidents permanents ou secondaires, à moins utiliser leur véhicule personnel. Nous devrons tous revoir nos comportements et ne pas compter uniquement sur les autres.
Mais l'essentiel de l'écotaxe est destiné à la protection de l’environnement. Etant donné les étendues de côtes, de marais et de bois à entretenir, c’est un programme à long terme que vont devoir préparer les responsables accompagnés par des spécialistes, pour protéger efficacement nos côtes et revitaliser les nombreuses surfaces laissées à l'abandon (marais, friches agricoles, bois ...).
Un grand merci aux élus, Dominique BUSSEREAU et Lionel QUILLET en tête, qui ont soutenu et présenté ce projet avec succès à l’Assemblée Nationale.
Et maintenant , au travail !
Guy Cochin
Le SCoT, un enjeu majeur
Le SCoT est un enjeu majeur pour l'Ile de Ré et pour les A.I.R.
Le document des services de l'Etat, intitulé "Porter à connaissance", qui décrit le contexte et les enjeux du SCoT, est à la disposition de chacun dans les mairies et à la Communauté de Communes, pour information et commentaires, grâce à un registre prévu à cet effet.
Tous les aspects de la vie des rétais et de notre île vont être abordés dans la préparation du SCoT. C'est d'autant plus important que l'A.I.R. est la seule association invitée à participer aux travaux du Comité de Pilotage, lequel est en charge de la rédaction du texte avant sa validation finale.
La position de l'A.I.R. sera élaborée autour de deux points forts pour Ré:
- son environnement avec sa qualité de vie
- son patrimoine architectural et historique
Ces acquis doivent être préservés pour qu'ils puissent être transmis et ils nous indiquent des axes de réflexion comme par exemple:
- un rééquilibrage de l'Ile afin de casser, au bénéfice de tous, la dualité qui s'est établie entre canton nord et canton sud,
- une contribution citoyenne de tous, habitants permanents et visiteurs occasionnels, à l'écotaxe qui va nous permettre de préserver notre île,
- un effort pour l'accès au logement d'une population jeune et active,
- une réflexion ouverte sur la politique des transports et des déplacements qui exige une approche diversifiée,
- un soutien aux projets structurants qui pourraient contribuer à un tourisme trois saisons.
Ces axes ces idées, actuellement débattues au sein des instances de l'A.I.R., seront développées dans le prochain bulletin (parution début 2010)
La CdC a réuni une trentaine d'associations pour deux réunions dites de concertation les 3 et 24 Novembre 2009. Enfin, le premier Comité de Pilotage s’est tenu le 24 Novembre, en présence du Préfet, de tous les maires et des responsables des divers services de l’Etat. L'A.I.R. participait à cette réunion qui s’est déroulée autour d'une présentation par le cabinet « Terres Neuves » en charge d’élaborer le diagnostic, de l’état des lieux de notre île, préalable aux propositions de développement futur. Les questions principales sont : la défense de nos espaces naturels, la constructibilité résiduelle, la capacité d’accueil et les transports.
Le Préfet a utilisé le terme de "développement qualitatif", terme judicieux qui admet une certaine évolution ou dynamique, mais orientée vers la qualité, donc définie et positionnée. Si la loi SRU, qui supprime le minimum parcellaire, peut déboucher sur une densification de nos villages, il appartient aux maires, à travers les règles de qualité et d'urbanisme (ZPPAUP, recul, accès, emprise au sol, ... ) d'en éviter les dérives, et d'aller vers une reconquête des terrains situés dans les 20% constructibles.
Le rapport de "Terres Neuves" sera disponible à la fin de cette année et les diverses propositions seront examinées au long de 2010.
Pierre Bot et Jean-Noël Dibie
Le document des services de l'Etat, intitulé "Porter à connaissance", qui décrit le contexte et les enjeux du SCoT, est à la disposition de chacun dans les mairies et à la Communauté de Communes, pour information et commentaires, grâce à un registre prévu à cet effet.
Tous les aspects de la vie des rétais et de notre île vont être abordés dans la préparation du SCoT. C'est d'autant plus important que l'A.I.R. est la seule association invitée à participer aux travaux du Comité de Pilotage, lequel est en charge de la rédaction du texte avant sa validation finale.
La position de l'A.I.R. sera élaborée autour de deux points forts pour Ré:
- son environnement avec sa qualité de vie
- son patrimoine architectural et historique
Ces acquis doivent être préservés pour qu'ils puissent être transmis et ils nous indiquent des axes de réflexion comme par exemple:
- un rééquilibrage de l'Ile afin de casser, au bénéfice de tous, la dualité qui s'est établie entre canton nord et canton sud,
- une contribution citoyenne de tous, habitants permanents et visiteurs occasionnels, à l'écotaxe qui va nous permettre de préserver notre île,
- un effort pour l'accès au logement d'une population jeune et active,
- une réflexion ouverte sur la politique des transports et des déplacements qui exige une approche diversifiée,
- un soutien aux projets structurants qui pourraient contribuer à un tourisme trois saisons.
Ces axes ces idées, actuellement débattues au sein des instances de l'A.I.R., seront développées dans le prochain bulletin (parution début 2010)
La CdC a réuni une trentaine d'associations pour deux réunions dites de concertation les 3 et 24 Novembre 2009. Enfin, le premier Comité de Pilotage s’est tenu le 24 Novembre, en présence du Préfet, de tous les maires et des responsables des divers services de l’Etat. L'A.I.R. participait à cette réunion qui s’est déroulée autour d'une présentation par le cabinet « Terres Neuves » en charge d’élaborer le diagnostic, de l’état des lieux de notre île, préalable aux propositions de développement futur. Les questions principales sont : la défense de nos espaces naturels, la constructibilité résiduelle, la capacité d’accueil et les transports.
Le Préfet a utilisé le terme de "développement qualitatif", terme judicieux qui admet une certaine évolution ou dynamique, mais orientée vers la qualité, donc définie et positionnée. Si la loi SRU, qui supprime le minimum parcellaire, peut déboucher sur une densification de nos villages, il appartient aux maires, à travers les règles de qualité et d'urbanisme (ZPPAUP, recul, accès, emprise au sol, ... ) d'en éviter les dérives, et d'aller vers une reconquête des terrains situés dans les 20% constructibles.
Le rapport de "Terres Neuves" sera disponible à la fin de cette année et les diverses propositions seront examinées au long de 2010.
Pierre Bot et Jean-Noël Dibie
Conseil de développement
Au Conseil de Développement, l'A.I.R. est en première ligne à travers son président dans la commission préparant l'inscription de Ré au label "Ville et Pays d’Art et d’Histoire".
Il y a là un gros travail de rassemblement et de compilation de données à faire (n'hésitez pas à vous joindre à nous si ce sujet vous intéresse).
Le Conseil Communautaire validera cette demande en Décembre. Puis lancera la procédure par un courrier à la DRAC (Ministère de la Culture) début 2010. La constitution du dossier (il s’agit de mettre en valeur l’ensemble de notre patrimoine historique et architectural) devrait prendre un an.
Fréquentation du pont de Ré
Les chiffres officiels obtenus de la DEP (Direction d'Exploitation des Ponts) et du Conseil Général, nous ont été communiqués pour l'année 2009 jusqu'au 31 Octobre.
Pour une même période de 10 mois on peut constater ce qui suit: L'année 2008 avait marqué pour la première fois depuis l'ouverture du pont en Mai 1988, une diminution du nombre total de passages de 1,10 % par rapport à 2007. Cette légère diminution néanmoins remarquable, confirmait une stabilisation de la courbe d'augmentation du trafic qui était de 4 à 5,5 % par an de 1993 à 2002 et qui s'était stabilisée aux alentours de 2 % par an les années suivantes.
Cette année 2002, le record de passages journaliers avait été le 8 Mai de 15 367 véhicules, soit sur 12 heures (de 12h à minuit par exemple) de 1 317 véhicules par heure.
Pour cette année 2009, nous retrouvons une augmentation par rapport à 2008 (toujours sur 10 mois) de l'ordre de 3% et la chute du record, battu le 11 Juillet avec 16 429 véhicules soit suivant les mêmes critères, 1 369 véhicules par heure et une augmentation de 6,46 % ou 1062 véhicules.
Quelques chiffres sur les périodes estivales des 3 dernières années pour les passages des continentaux.
REMARQUES : L'augmentation des vacanciers en 2009 est le reflet de ce que nous avons constaté cet été. Ce fut une année exceptionnelle ave 3 mois sans pluie … mais, est ce la seule raison ?
Octobre 2009 avec ses 150 243 passages est aussi un record pour un tel mois, par rapport à 106 737 en 2007 et 108 505 en 2008. Avril, Mai et Juin 2009 avaient aussi fait l'objet d'une fréquentation plus importante. Une analyse plus complète sera disponible prochainement.
Bernard Bordier
Pour une même période de 10 mois on peut constater ce qui suit: L'année 2008 avait marqué pour la première fois depuis l'ouverture du pont en Mai 1988, une diminution du nombre total de passages de 1,10 % par rapport à 2007. Cette légère diminution néanmoins remarquable, confirmait une stabilisation de la courbe d'augmentation du trafic qui était de 4 à 5,5 % par an de 1993 à 2002 et qui s'était stabilisée aux alentours de 2 % par an les années suivantes.
Cette année 2002, le record de passages journaliers avait été le 8 Mai de 15 367 véhicules, soit sur 12 heures (de 12h à minuit par exemple) de 1 317 véhicules par heure.
Pour cette année 2009, nous retrouvons une augmentation par rapport à 2008 (toujours sur 10 mois) de l'ordre de 3% et la chute du record, battu le 11 Juillet avec 16 429 véhicules soit suivant les mêmes critères, 1 369 véhicules par heure et une augmentation de 6,46 % ou 1062 véhicules.
Quelques chiffres sur les périodes estivales des 3 dernières années pour les passages des continentaux.
ANNEES | NOMBRE DE PASSAGES | |||
JUILLET | Augmentation en véhicules et % | AOUT | Augmentation en véhicules et % | |
2007 | 203 777 | 224 911 | ||
2008 | 204 521 | + 744 véhicules + 0,36% | 227 197 | + 2 286 véhicules + 1,1 % |
2009 | 215 416 | + 10 895 véhicules + 5,32% | 249 877 | + 22 680 véhicules + 9,08 % |
REMARQUES : L'augmentation des vacanciers en 2009 est le reflet de ce que nous avons constaté cet été. Ce fut une année exceptionnelle ave 3 mois sans pluie … mais, est ce la seule raison ?
Octobre 2009 avec ses 150 243 passages est aussi un record pour un tel mois, par rapport à 106 737 en 2007 et 108 505 en 2008. Avril, Mai et Juin 2009 avaient aussi fait l'objet d'une fréquentation plus importante. Une analyse plus complète sera disponible prochainement.
Bernard Bordier
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